Théâtre et musique Bien, reprenons
DESCRIPTIF
Grandeur et décadence de la vie de musicien. Dans ce solo musical en forme de divagation autobiographique, Roman Gigoi-Gary revisite son parcours avec un humour tendre. Et nous partage finalement une histoire universelle, celle de la quête de soi.
Détachement International du Muerto Coco
Jeu, écriture, composition Roman Gigoi-Gary
Grandeur et décadence de la vie de musicien. Dans ce solo musical en forme de divagation autobiographique, Roman Gigoi-Gary revisite son parcours avec un humour tendre. Et nous partage finalement une histoire universelle, celle de la quête de soi.
Il est clarinettiste. Il se raconte à travers une suite d’instantanés, faisant surgir en creux ses avatars successifs, de l’enfance à l’âge adulte. Il y a l’élève humilié, l’artiste de la famille qu’on soutient sans le comprendre tout à fait, le zikos en extase, l’intermittent qui court le cachet. Et c’est drôlatique. « Mais vous jouez des notes qui n’existent pas ! Lisez, bon sang, lisez la partition, pour l’amour de Dieu ! On ne vous demande pas d’être un poète ! Bien, reprenons… » s’exaspérait hier sa prof de clarinette. Aujourd’hui, Roman Gigoi-Gary lui cloue le bec en la samplant comme on épinglerait un papillon. Mais en filigrane, il nous dit beaucoup plus.
« Bien, reprenons, c’est un spectacle qui raconte l’histoire d’un musicien d’aujourd’hui, dans son parcours d’apprentissage, dans son rapport intime à sa pratique, dans sa quête d’identité, de légitimité », raconte Roman Gigoi-Gary. Seul en scène avec deux clarinettes, un mini clavier, quelques machines d’où surgissent les voix d’une vingtaine de personnages (qu’il interprète tous lui-même) l’homme-orchestre nous offre finalement une sorte de fable sociale, poétique et humoristique où chacun, musicien ou non, peut se retrouver.